Raf, Timur et Arnaud: au-delà des clichés

Après l'école, lorsque vous entamez une filière supérieure, ou quand vous venez de recevoir votre diplôme, celui-ci semble déterminant. Vous avez choisi une orientation de carrière qui va conditionner ce que vous ferez le reste de votre vie. Vraiment ? Raf, Arnaud et Timur sont allés à l'encontre des clichés.

C'est très enrichissant d'apporter votre pierre à l'organisation en dehors de votre équipe. Cela me donne le sentiment d'apporter autre chose que quelques lignes de code.

Raf, 49 ans
Ingénieur DevOps

Quelles études avez-vous poursuivies et pourquoi ?

Raf : « La kinésithérapie. À l'origine, je voulais faire de l'informatique.

Après mes latin-sciences, j'ai suivi une sorte d'année préparatoire en maths à la KU Leuven. Cela fait, j'ai été moins tenté d'étudier l'informatique. J'étais entouré de nerds, et pas dans le meilleur sens du terme. Ils s'intéressaient plus à leur calculette qu'à leur voisin de classe. Pendant ce temps, j'avais fait connaissance avec des étudiants en kiné. Un choix qui m'a semblé particulièrement sensé et captivant. »

Arnaud, 47 ans
Responsable du développement durable

Arnaud : « J'ai étudié l'histoire par pure passion.

Au secondaire, j'ai fait sciences-maths. Mes condisciples sont tous devenus architectes et ingénieurs. Un prof d'histoire passionné par son sujet nous a parlé du 19e et du 20e siècles. Ajoutons à cela le goût des romans historiques, et je me suis retrouvé à la faculté d'histoire. » 

Timur, 29 ans
Chargé de communications
 

Timur : « Pour moi, c'était aussi une passion, car je suis historien de formation.

L'histoire m'a toujours fasciné, et ce n'est pas fini. Mais j'ai vite compris qu'à Toulouse, où j'habitais, un diplôme d'histoire n'offrait pas beaucoup d'opportunités. En France, les employeurs tiennent compte de la branche que vous avez étudiée. Beaucoup plus que chez nous. Et à Toulouse, il n'y en a que pour Airbus. On dirait que tout le monde est ingénieur dans la région. »

Comment avez-vous abouti dans le secteur IT et chez DNS Belgium ?

Raf : « Quand j'ai fini mes études, les jeunes kinés étaient trop nombreux. Il n'y avait pas de travail pour tout le monde. J'étais un étudiant moyen. Les postes les plus intéressants allaient directement aux plus brillants, par exemple ceux qui avaient déjà fait impression lors de leur stage. J'ai donc suivi des cours de gestion de systèmes et de réseaux chez Cevora. Ensuite, j'ai encore fait une année d'informatique, puis un stage. J'ai toujours travaillé dans l'IT. À l'époque, j'ai postulé chez DNS Belgium par l'entremise d'un collègue de Proximus. »

Arnaud : « Pendant mes études, je m'occupais déjà de technologies et d'Internet. Au sein de la faculté des Lettres, j'ai créé une association pour faciliter aux étudiants l'accès à Internet. À l'époque, Internet était en train d'exploser. Après mes études, j'ai été engagé dans une start-up Internet alors que je cherchais un job d'historien. La start-up a grandi, et au début du siècle, je suis devenu responsable de la gestion des noms de domaine. J'étais déjà en contact avec DNS Belgium. Depuis ce moment, j'ai toujours travaillé pour des entreprises technologiques belges et néerlandaises. DNS Belgium était une étape logique. »

Timur : « Pendant mes études, j'avais fait plusieurs longs stages dans des agences de communication et chez des organisateurs d'événements. Je savais déjà, en effet, que je voulais travailler dans ce secteur. Diplômé en 2018, j'ai quitté Toulouse pour Bruxelles. J'ai travaillé pour le département communication d'un producteur de films. Les répercussions du Covid ont durement frappé ce secteur. C'est ainsi que je suis arrivé chez DNS Belgium par divers détours. » 

Quel a été le rôle de DNS Belgium dans votre développement personnel et votre évolution ? Avez-vous exercé vous-même un impact sur le job ?

Raf : « Quand j'ai commencé chez DNS Belgium, j'avais déjà plusieurs années d'expérience comme développeur. Je suis entré dans un environnement qui me permettait d'assumer des tâches et des responsabilités variées si j'en ressentais l'envie. C'est très enrichissant de pouvoir accomplir des missions plus opérationnelles ou d'apporter votre pierre à l'organisation en dehors de votre équipe ou département. Cela me donne le sentiment d'apporter autre chose que quelques lignes de code. »

Arnaud : « Grâce à la stratégie de durabilité de DNS Belgium, j'ai mûri dans ma propre réflexion à cet égard. À force de me pencher sur les questions de durabilité, j'ai fini par voir autrement le monde qui m'entoure. Sachant à quoi je dois faire attention, je constate tous les jours dans mon environnement les conséquences de l'exclusion numérique, de la fracture numérique, de la cyber(in)sécurité et du changement climatique. Cela me renforce dans ma volonté d'agir, au niveau de l'entreprise et de ma personne. » 

Timur : « Chez DNS Belgium, je continue à développer mes compétences en communication. Je travaille aussi plus souvent en néerlandais. Auparavant, je communiquais surtout en français et en anglais. » 

Grâce à la stratégie de durabilité de DNS Belgium, j'ai fini par voir autrement le monde qui m'entoure. Cela me renforce dans ma volonté d'agir, au niveau de l'entreprise et de ma personne.

Avec le recul, choisiriez-vous d'autres études ?

Raf : « Je ne regrette rien. Une période riche d'enseignements ! C'est une belle discipline. Au début, j'ai eu parfois l'impression de ne pas pouvoir accéder à toutes les possibilités en tant que technicien. Cela m'arrive encore, mais pour une autre raison. À cause de mon handicap visuel, je lis plus lentement. Par exemple, quand je fais une recherche sur Internet, il me faut plus de temps qu'à mes collègues. Professionnellement, j'aurais peut-être mieux fait d'étudier l'informatique. Mais sur le plan humain, j'ai fait le bon choix. »

Arnaud : « Non. Je voulais faire des études avec du contenu. Si c'était à refaire, je ferais la même chose, peut-être en combinaison avec les sciences politiques. L'étude indépendante et le travail assidu m'ont appris beaucoup de choses sur le marketing et la programmation. Cela s'apprend. Il n'y a pas de secret. En tant qu'historien, votre regard prend en compte le contexte au sens le plus large. C'est d'ailleurs pourquoi ils font appel à des historiens jusque dans l'IT. » 

Timur : « En fait, non. J'ai trouvé cela très intéressant et je me suis bien amusé. Les gens qui ont étudié la communication, je l'ai constaté, connaissent mieux la théorie, mais cela ne veut pas dire qu'ils font mieux leur métier. Ils ont une petite avance au début, mais avec les stages et les autres expériences, vous pouvez les rattraper très vite. » 

Je veux devenir toujours meilleur dans mon travail et rester utile à l'organisation. Dans un univers IT en changement constant, je vous assure que ce n'est pas rien. 

Quelles sont vos ambitions ?

Raf : « Je veux devenir toujours meilleur dans mon travail et rester utile à l'organisation. Cela ne paraît peut-être pas très ambitieux, mais dans un univers IT en changement constant, je vous assure que ce n'est pas rien. »

Arnaud : « Devenir ambassadeur SDG avec DNS Belgium, impliquer plus étroitement nos parties prenantes dans notre politique de durabilité, et être une source d'inspiration pour d'autres acteurs. Le tout dans l'espoir d'amorcer un véritable changement. » 

Timur : « J'ambitionne de devenir plus actif politiquement. De bonnes compétences en communication m'aideront certainement à atteindre cet objectif. » 

Comment se passe une journée de travail typique chez DNS Belgium ? Qu'appréciez-vous ? Comment est l'ambiance ?

Raf : « Ma journée de travail commence par une petite balade entre la maison et le bureau, en passant par l'abbaye du Parc. Le soir, idem, dans l'autre sens. Entre ces deux promenades, je suis confronté aux défis techniques les plus divers, qui m'occupent des heures durant. Ici et là, naturellement, il y a aussi un bon café, une réunion petite ou grande, les contacts entre collègues, les snacks… ».

Arnaud : « Un trajet à vélo pas très long mais cahoteux à cause des pavés, un café pris au sec à l'arrivée, le bonjour aux collègues, et je me mets au travail. En fin de journée, l'itinéraire est le même à l'envers. Mais cette fois, je dois franchir le secteur pavé en montée. L'effort nécessaire m'aide à me vider la tête. »

Timur : « Tout commence en général par un stand-up. On demande comment les choses se sont passées la veille et ce qui est nouveau au planning. Ensuite, nous travaillons sur un projet et nous nous entraidons en cas de nécessité. Tout cela dans une ambiance conviviale. Si vous avez une question, il y a toujours quelqu'un pour vous aider. »

Ne vous souciez pas trop de votre diplôme. Essayez juste d'accumuler un maximum d'expérience, partout où c'est possible.

Certains étudiants hésitent quant aux études qu'ils veulent faire, ou tiennent à travailler dans un secteur bien précis malgré un diplôme peu demandé. Que leur conseillez-vous ?

Raf : « Le choix des études est et reste important, mais il ne conditionne pas toute la vie. Les études marquent le début de la carrière. Ensuite, tout reste possible. Je connais beaucoup de personnes dont le métier n'a pas grand-chose à voir avec les études. Ma femme est ingénieure civile. Cela ne l'empêche pas de s'occuper de petits enfants à haut potentiel intellectuel. Elle aime beaucoup son travail. » 

Arnaud : « Faites confiance à votre passion. Si vous n'aimez pas ce que vous faites, vous ne le ferez pas bien. C'est mon avis en tout cas. Quand vous faites ce que vous aimez, au sein d'une organisation intéressante, avec de bons collègues, le travail n'a plus rien d'une corvée. »

Timur : « Ne vous souciez pas trop de votre diplôme. Essayez juste d'accumuler un maximum d'expérience, partout où c'est possible. Que ce soit sur un festival, dans un supermarché ou dans une start-up… On apprend plus en six mois de stage qu'en un an d'étude, quelle que soit la branche. » 

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